Une initiative de la revue en ligne Panorama-cinéma, la 1ère Semaine de la critique de Montréal inaugure un rendez-vous annuel visant à créer un espace de découverte et de réflexion sur le cinéma. Ce festival non-compétitif met de l’avant des auteur∙rice∙s de la relève en s’appuyant sur les ramifications thématiques, politiques et formelles des œuvres choisies, par l’entremise de programmes doubles ou triples. Ces derniers sont pensés à la fois pour valoriser les œuvres entre elles, mais aussi pour encourager des visionnements inquisiteurs, à la recherche des idées sous-jacentes aux films, voire à l’ordre de leur présentation.
En apparence l’événement s’ouvre sur un cliché : la critique de cinéma serait trop difficile, élitiste, mécontente, désuète. Et pourtant elle est censée décrire les tendances, nommer les auteur∙rice∙s, agencer les œuvres afin de mieux les réfléchir, les rendre plus invitantes, mieux partageables. Partout les mêmes questions se posent sur les écosystèmes du streaming, sur les politiques festivalières, sur le financement des artistes, de la diffusion et des revues. Il semble alors que la critique doit plus que jamais trouver des manières de faire œuvre utile.
Il ressort de cette programmation un portrait foncièrement contestataire du monde, qui cherche à mettre de l’avant des œuvres sensibles, voire fragiles, qui partagent cette qualité critique avec colère et douceur égales. Ainsi ces films conjuguent les tensions du monde contemporain, ils travaillent à départager le vrai du faux, à confronter la guerre et les colonialismes, à canaliser la perte, saisir la mémoire et provoquer du lien autour de la création.
Une initiative de la revue en ligne Panorama-cinéma, la 1ère Semaine de la critique de Montréal inaugure un rendez-vous annuel visant à créer un espace de découverte et de réflexion sur le cinéma. Ce festival non-compétitif met de l’avant des auteur∙rice∙s de la relève en s’appuyant sur les ramifications thématiques, politiques et formelles des œuvres choisies, par l’entremise de programmes doubles ou triples. Ces derniers sont pensés à la fois pour valoriser les œuvres entre elles, mais aussi pour encourager des visionnements inquisiteurs, à la recherche des idées sous-jacentes aux films, voire à l’ordre de leur présentation.
En apparence l’événement s’ouvre sur un cliché : la critique de cinéma serait trop difficile, élitiste, mécontente, désuète. Et pourtant elle est censée décrire les tendances, nommer les auteur∙rice∙s, agencer les œuvres afin de mieux les réfléchir, les rendre plus invitantes, mieux partageables. Partout les mêmes questions se posent sur les écosystèmes du streaming, sur les politiques festivalières, sur le financement des artistes, de la diffusion et des revues. Il semble alors que la critique doit plus que jamais trouver des manières de faire œuvre utile.
Il ressort de cette programmation un portrait foncièrement contestataire du monde, qui cherche à mettre de l’avant des œuvres sensibles, voire fragiles, qui partagent cette qualité critique avec colère et douceur égales. Ainsi ces films conjuguent les tensions du monde contemporain, ils travaillent à départager le vrai du faux, à confronter la guerre et les colonialismes, à canaliser la perte, saisir la mémoire et provoquer du lien autour de la création.